Très tôt, à une époque où cela n’avait encore rien de « tendance », j’ai développé une forte appétence pour la seconde main et le vintage aussi bien pour la mode que la décoration : j’adorais arpenter les friperies, brocantes et vide-greniers pour y dénicher des pièces uniques et accessibles que j’étais certaine de ne pas retrouver à chaque coin de rue... Une passion qui ne m’a jamais quittée et qui, avec une certaine prise de conscience écologique, s’est même développée au fil des années ! En parallèle, après des études de droit et de lettres je m’orientais finalement vers le marketing en intégrant une école de commerce et enchaînais les stages et mes premiers CDI, mais sans passion… C’est alors que j’ai eu la chance de croiser la route d’une jeune marque de bijoux fantaisie et de son créateur, une belle rencontre qui va tout changer : je devais y rester six mois et me voilà cinq ans plus tard, plus passionnée, enthousiaste que jamais et certaine de ce qui me fait vibrer : le bijou oui, toujours, mais le bijou en or 18 carats, celui-là même qui résiste aux assauts du temps et se transmet et, mieux encore, un bijou avec du vécu, une histoire qui le rendrait d’autant plus précieux... Avec l’aide et le soutien de mon mari, ERATO était né.
UN HÉRITAGE DU PASSÉ
D’autant que je m’en souvienne les bijoux m’ont toujours fascinés. Petite je m’asseyais des heures auprès de ma grand-mère et nous sortions un à un ses trésors de petits sacs qu’elle avait pris l’habitude de cacher dans tous les recoins de son appartement, de peur qu’on les lui vole : montre de dame, pendentif pièce, bague sertie d’une citrine carrée facettée semainier deux ors… autant de bijoux dénichés au fil des années, lors de ses voyages, et quelques pièces hérités du passé de bijoutier de mon grand-père, ensuite reconverti après la guerre. J’adorais ces « essayages » à ses côtés, ces moments passés à m’inventer des histoires et à me prendre pour une « grande ».
En grandissant, et avec la perte de ma grand-mère, j’ai appris à chérir le pouvoir de transmission de ces pièces intemporelles héritées du passé… Et depuis 11 ans, aucun jour ne passe sans que je porte à mon poignet sa montre de dame dont les aiguilles se sont depuis longtemps arrêtées mais dont je n’arrive pas à me séparer pour la faire réparer.
Aujourd’hui, j’arpente les maisons de vente, les antiquaires, les bijoutiers et je vous entraîne avec moi à la découverte de pièces uniques, des trésors cachés. Une fois ces pépites dénichées je les confie à « l’homme qui murmurait à l’oreille des merveilles » comme j’aime à l’appeler, afin qu’il les prépare à vous rencontrer : polir, sertir, redorer, souder… les doigts en or de ce magicien opèrent pour leur redonner leur éclat d’autrefois.
Je vous promets de la passion, de la transparence et du cœur.
J’aime à croire qu’une vie est jalonnée de rencontres et que certaines rencontres peuvent tout changer. Il y a eu des moments où j’ai refusé d’emprunter certains chemins, sans trop savoir ni pourquoi ni où j’allais… Mais aujourd’hui tout ce parcours de vie, ce cheminement me semble évident. ERATO bien plus qu’un beau projet est un morceau de vie.